La secrétaire américaine, Hillary Clinton effectue une visite en Algérie,
ce lundi 29 octobre. Placée sous le signe de la lutte contre le
terrorisme international, l’Amérique tente de mettre la pression sur l’Algérie
afin, qu’elle garantisse son soutien à une future intervention contre les
islamistes qui occupent le nord du Mali, depuis le coup du 22 mars dernier.
Les rôles des deux
pays sont complémentaires. D’une part l’Algérie est convoitée pour sa
proximité avec le Mali et la connaissance parfaite de ses services de
renseignement de la réalité de la région. Cependant, l’efficacité et la
réussite de toute intervention armée dans le nord du Mali passent
obligatoirement par la fermeture hermétique de toutes les frontières par
l’Algérie.
D’autre part, quand
à Washington, il dispose de la logistique nécessaire pour mener des
opérations militaires ciblées dans la zone.
Ayant un
objectif prioritaire commun, celui de lutter contre les groupes terroristes qui
se sont confortablement installés dans le nord du Mali, Washington et Alger
tentent de trouver un accord avant la poursuite des discussions au
Conseil de sécurité de l’ONU.
Depuis le 19 octobre dernier, Alger et Washington ont conclu un partenariat
stratégique, comme en témoigne le voyage du ministre algérien des Affaires dans
la capitale américaine.
Rappelons que
depuis le début de la crise malienne, l’Algérie s’est toujours montrée
retissante vis-à-vis de toute possibilité d’intervenir militairement dans le
nord et a toujours émis le souhait de régler cette crise par le dialogue.
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